vendredi 23 mai 2008
Les médecins, des prestataires de service?
Cette démarche mise en place par Roselyne Bachelot vise d'un côté à protéger le porte-monnaie des patients et d’un autre, à sauvegarder les deniers de la Sécurité Sociale.
Mais cela a aussi ses côtés pervers : banalisation des soins comme simple acte marchand et création d’un système à double vitesse.
Résultat : il y aura ceux qui pourront se permettre de se payer les services d'un professionnel de la santé ... et les autres qui devront se contenter d'aller consulter ceux du secteur 1 (conventionnés par la Sécurité Sociale assurant un non dépassement des honoraires), mais dont l'accès est encombré et ne préfigure en rien la qualité.
Dirigeons-nous vers un système de soin à l'anglo-saxonne où l'économie prévaut sur la santé? Un praticien pourra-t-il refuser de soigner dans le cas d’un refus de signature de devis ? Paperasses versus soins. Ethique versus économie.
Il ne restera donc aux malades qu’une solution : souffrir en silence… dans l’attente d’un devis.
lundi 19 mai 2008
Les vrais enjeux des énergies renouvelables
mercredi 14 mai 2008
Médicaments low-cost de Leclerc
La cour d'appel de Colmar a donné raison à Leclerc en rejetant la demande de deux syndicats de pharmaciens et du regroupement Univers pharmacie de cesser sa campagne d’affichage.
Va-t-on vers une banalisation de l'achat de médicaments en supermarché? Quel est le contrôle qui encadre cet achat? Cette politique sert-elle réellement le consommateur ou favorise-telle l'industrie pharmaceutique?
La question fait débat surtout autour de la santé où le corps médical ne voit pas non plus d'un très bon œil l'encouragement de cette automédication en libre service.
vendredi 2 mai 2008
Trois nouveaux OGM présentés à Bruxelles
Le 7 mai, à la Commission européenne votera la mise sur le marché de trois nouvelles PGM (Plantes génétiquement modifiées) deux maïs et une pomme de terre.
Les maïs sont résistants aux pesticides et la pomme de terre contient un antibiotique. Les ONG de protection de l’environnement, tentent un lobbying contre le vote favorable envers ces cultures et appellent les citoyens à signer une pétition via leurs sites internet. Les ONG accusent ces OGM de ne pas avoir été assez évalué. Pour elles, le processus d’évaluation en Europe ne garantit en rien la protection de l’environnement et de la santé humaine car les études menées par L’Afssa, (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) se basent sur les données transmises par les fabricants d’OGM et pas sur une expertise indépendante.
Après le vote, les députés débattront plus généralement de l’avenir des OGM en Europe .