lundi 18 août 2008
Les zones marines « mortes » se répandent dans le monde.
mardi 24 juin 2008
ça manque d'images tout ça
Alors voici. Une commande en cours qui dure jusque fin décembre, le suivi d'un chantier de fouilles à Perpignan. 330 tombes à fouiller en quelques semaines, des sépultures protohistoriques, VIII-VIe siècle avant notre ère mais aussi du IIIe et IV siècle après J.C. Le tout sous une chaleur infernale.
lundi 16 juin 2008
Tu ne joueras point
vendredi 23 mai 2008
Les médecins, des prestataires de service?
Cette démarche mise en place par Roselyne Bachelot vise d'un côté à protéger le porte-monnaie des patients et d’un autre, à sauvegarder les deniers de la Sécurité Sociale.
Mais cela a aussi ses côtés pervers : banalisation des soins comme simple acte marchand et création d’un système à double vitesse.
Résultat : il y aura ceux qui pourront se permettre de se payer les services d'un professionnel de la santé ... et les autres qui devront se contenter d'aller consulter ceux du secteur 1 (conventionnés par la Sécurité Sociale assurant un non dépassement des honoraires), mais dont l'accès est encombré et ne préfigure en rien la qualité.
Dirigeons-nous vers un système de soin à l'anglo-saxonne où l'économie prévaut sur la santé? Un praticien pourra-t-il refuser de soigner dans le cas d’un refus de signature de devis ? Paperasses versus soins. Ethique versus économie.
Il ne restera donc aux malades qu’une solution : souffrir en silence… dans l’attente d’un devis.
lundi 19 mai 2008
Les vrais enjeux des énergies renouvelables
mercredi 14 mai 2008
Médicaments low-cost de Leclerc
La cour d'appel de Colmar a donné raison à Leclerc en rejetant la demande de deux syndicats de pharmaciens et du regroupement Univers pharmacie de cesser sa campagne d’affichage.
Va-t-on vers une banalisation de l'achat de médicaments en supermarché? Quel est le contrôle qui encadre cet achat? Cette politique sert-elle réellement le consommateur ou favorise-telle l'industrie pharmaceutique?
La question fait débat surtout autour de la santé où le corps médical ne voit pas non plus d'un très bon œil l'encouragement de cette automédication en libre service.
vendredi 2 mai 2008
Trois nouveaux OGM présentés à Bruxelles
Le 7 mai, à la Commission européenne votera la mise sur le marché de trois nouvelles PGM (Plantes génétiquement modifiées) deux maïs et une pomme de terre.
Les maïs sont résistants aux pesticides et la pomme de terre contient un antibiotique. Les ONG de protection de l’environnement, tentent un lobbying contre le vote favorable envers ces cultures et appellent les citoyens à signer une pétition via leurs sites internet. Les ONG accusent ces OGM de ne pas avoir été assez évalué. Pour elles, le processus d’évaluation en Europe ne garantit en rien la protection de l’environnement et de la santé humaine car les études menées par L’Afssa, (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) se basent sur les données transmises par les fabricants d’OGM et pas sur une expertise indépendante.
Après le vote, les députés débattront plus généralement de l’avenir des OGM en Europe .
mercredi 30 avril 2008
Des européens inégalement branchés
vendredi 25 avril 2008
ACCUEILLEZ DES ABEILLES CHEZ VOUS
La pollution généralisée de l’air, du sol et de l’eau, a fragilisé les colonies d’abeilles. Elles subissent en ce moment et partout dans le monde, un affaiblissement appelé « syndrome d’effondrement des colonies ». Comment aider ces insectes sympathiques ? En leur offrant chez vous un bout de balcon ou un coin de jardin !
Au jardin, plantez une haie fleurie ! Choisissez des troènes, dont les abeilles raffolent et qui ont un puissant parfum. Pour ajouter en biodiversité, faites courir dans la haie une rose trémière, pour son odeur sucrée. Si le jardin est grand, n’hésitez pas à planter des arbres fruitiers, comme des pommiers ou des cerisiers. Privilégiez toujours les fleurs simples aux croisements des horticulteurs. Près de la maison, plantez une glycine, qui sera souvent visitée par les abeilles. Dans les endroits ensoleillés, faites pousser de grandes brassées de lavandes ou un grand buddleia, (ou lilas sauvage). Succès garanti !
Les plantes mellifères sont celles visitées par les abeilles. Elles viennent y chercher nectar et pollen pour le transformer en miel. Dans un pot, vous pouvez mélanger plusieurs espèces de plantes à fleurs. Des bruyères à callunes pour l’automne, un petit chèvrefeuille, de la menthe, de la citronnelle et même l’herbe à chat, la cataire, aux délicates fleurs mauves qui rendent à moitié fou les matous ! Veillez à étaler la floraison sur toute l’année. Si le cœur vous en dit, offrez le gîte à d’autres espèces d’abeilles, en installant dans un coin du balcon un nichoir pour l’abeille solitaire. Cette cousine de l’abeille domestique, grande pollinisatrice, est aussi très menacée dans les régions de grande culture.
mardi 15 avril 2008
Le bord du gouffre ?
Le tableau dressé est souvent noir qui entrevoit une déstabilisation politique d'une bonne partie des pays les moins développés par le seul fait de la hausse des prix alimentaires qui pourrait plonger 1,2 milliards de personnes dans la misère. Phénomène amplifié par la dépréciation du dollar américain qui risque de toucher la Chine et le Japon. « Tous les éléments de la croissance sont pourtant là, portée par la démographie ou le développement économique de l'Asie, Chine comprise » regrette en substance Jacques Le Cacheux, chercheur à l'Observatoire français des conjonctures économiques. « La clé du problème réside dans l'élasticité de l'offre. Si nous avons en Europe quelques moyens d'ajustements, l'offre de terres agricoles la plus conséquente est située en Amérique du Sud, et au Brésil notamment » précise-t-il encore.
Haro sur les biocarburants
Largement montrés du doigts comme étant le principal facteur de troubles, les biocarburants ne sont finalement pas les seuls responsables. « Avec un prix du pétrole à 100 $ il est clair qu'ils représentent une alternative incontournable, même sans incitation fiscale » juge Jean-Marc Boussard (labo Mona, Inra Ivry). « Si le pétrole reste à ce niveau de prix, alors la tension sera très forte sur les produits alimentaires prévient-il. Pour Lucien Bourgeois, l'accent mis sur les biocarburants aux USA notamment, qui vont y consacrer près de 140 millions de tonnes de céréales cette année, a une visée purement stratégique.
« Il s'agissait pour les États-Unis de montrer à Hugo Chavez et à l'Iran qu'ils n'avaient pas peur » avant d'ajouter « les USA ont une stratégie économique cohérente, ils avaient procédé de la même manière dans les années 70 alors que confrontés à une crise économique intense en pleine guerre du Viet-Nam, comme aujourd'hui avec les subprimes, ils ont décroché le dollar de l'or. » Reste que les conflits d'usages annoncés pour le terres agricoles sont devenus réalité.
Dénonciation
Mais les trois chercheurs s'entendent surtout pour fustiger l'absence d'organisation, la loi du marché dérégulé, et appellent les gouvernements à reprendre la main. « Dans tous les pays, les prix ont tellement baissé ces dernières années que les agriculteurs se sont découragés… Il faudrait que les gouvernements reprennent les choses en main, qu’on réinstalle des systèmes de régulation de l’offre agricole, comme il en existait dans les années 1930 ou 1950 même s’ils avaient des défauts. C’est une hérésie de compter sur le marché pour réguler les produits agricoles » tempête Jean-Marc Boussard. Là est le fond de la question et la réponse relève bien plus du politique que de l'économie pure.
lundi 14 avril 2008
"Rendez-nous nos docteurs!"
"Vous savez, la France nous a enlévé tous nos médecins!" s'exclame-t-elle. Elle explique que les étudiants en médecine du Congo viennent compléter leur formation dans l'héxagone.... et ne reviennent plus. "Comment voulez-vous vous faire soigner correctement. Nous avons maintenant des hôpitaux sans médecins. On se retrouve alors en France, malgré nous! La vie en France, ce n'est pas forcément le paradis. C'est même la galère. Dîtes à votre gouvernement de nous rendre nos docteurs !".
Elle secoue la tête, soupire. "J'aimerais tellement revenir au pays..."
jeudi 10 avril 2008
La loi sur les OGM a été adoptée de justesse hier à l’Assemblée nationale.
249 voix contre 228. C’est la loi que le gouvernement Fillon aura eu le plus de mal à faire adopter. Cette loi a finalement été adoptée malgré la division au sein de la majorité UMP. En effet, 1 élu du gouvernement sur 4 a voté contre ce projet de loi. Sur leurs sites respectifs, les ONG se déchaînent. Greenpeace déplore un « concours de lâcheté et d'irresponsabilité active ». De son coté, l'ancienne ministre de l'environnement et membre du MoDem, Corinne Lepage explique que « Le gouvernement est en train de prendre la responsabilité historique de mettre en cause la santé des Français." L’avant-veille, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait critiqué son ministre de tutelle, Jean-Louis Borloo et le président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé. François Fillon a demandé à la secrétaire d'Etat à l'écologie de s'excuser publiquement avant le vote de la loi. Ce qu’elle a fait depuis, assurant le groupe UMP de son soutien et de sa solidarité quant à ses décisions. Le projet de loi sera examiné par le Sénat, sauf changement de programme, les 15 et 16 avril prochain.
mercredi 9 avril 2008
une photo d'avion en passant
mardi 1 avril 2008
Débat sur les OGM à l'Assemblée nationale
Hier, l’association Greenpeace a déposé neuf tonnes de maïs "sans OGM" devant le siège de l'UMP à Paris, pour "une loi garantissant une agriculture avec 0 % d'OGM, conformément aux conclusions du Grenelle de l'environnement et aux souhaits de la population". Une action symbolique alors qu’en ce moment même et pendant trois jours, les députés de l’Assemblée vont débattre du futur projet de loi sur les conditions de culture des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) pour se mettre en conformité avec le droit européen. Le texte initial déposé par le gouvernement était dans la droite ligne des recommandations du Grenelle de l’environnement et garantissait une protection contre la contamination OGM. Mais après son passage au Sénat le 8 février 2008, le texte avait déjà perdu de son esprit en proposant « la liberté de consommer et de produire des OGM destinés à l’alimentation ou de ne pas le faire” au lieu de la phrase « avec ou sans OGM». Pendant ce temps, les associations environnementales montent au créneau. Greenpeace, la Confédération Paysanne, les Verts ont manifesté samedi et tirent la sonnette d’alarme pour que le texte ne soit pas adopté tel quel. C’est sans compter sur le lobbying des agro-industriels qui poussent à ce que le texte soit adopté sans modifications allant dans le sens de la protection des cultures.
lundi 31 mars 2008
B*otanic se lance dans le développement durable.
Ils se sont donnés trois ans. Trois ans pour réformer complètement leur entreprise et leurs produits. Dans ce « pacte » qu’ils vont engager avec le consommateur, les magasins de jardinage B*otanic ont prévu de tout changer : de jardiner, de produire, de commercer autrement. Leur idée ? Faire entrer le développement durable dans l’ensemble de leur offre publique. Vaste chantier. Depuis leur fournisseur jusqu’aux acheteurs, faire bouger les mentalités. Moins d’emballage, moins de transports, zéro pesticides, multiplier les meubles de jardin en bois certifiés, les pots recyclables en sphaigne et en bois et aller jusqu’à proposer des décorations de Noël, qui ne seront plus achetées en Asie mais fabriquées par des artisans français. Pour encourager ces changements, B*otanic mettra à disposition des clients une bibliothèque, un marché bio et des cafés philo écolos. Ce changement, ils l’avaient initié en janvier 2008, avec un acte fort, retirer de leurs rayons tous les produits phytosanitaires (pesticides) et proposer systématiquement à leurs clients des produits moins dangereux pour le jardinage. Mais se lancer dans le développement durable est un changement de grande ampleur. Cela met l’entreprise devant bien des difficultés : comment être sûrs à 100% des produits labellisés « commerce équitable » ? Comment responsabiliser les fournisseurs ? « Nous nous engageons dans une grande démarche : devenir la 1ère chaîne alternative proposant des produits qui protègent l’environnement et la santé humaine. » explique Christine Viron, responsable du développement durable chez B*otanic. « Nous ne savons pas encore si notre bilan sera bon, si nous réussiront tous les points de ces engagements, mais nous voulons au moins essayer de changer »…Rendez- vous en 2010 donc, pour voir si ces engagements seront tenus. D’ici là…souhaitons leur bon courage.
vendredi 21 mars 2008
Devenez Phénologue! (billet spécial printemps)
La phénologie, c’est l’étude de l’apparition d’événements périodiques dans la nature, par exemple, le retour des hirondelles, l’apparition des bourgeons ou les premières fleurs au printemps. Avec le changement climatique, les cycles ont été bousculés. Certains arbres fleurissent trop tôt, des insectes pollinisateurs n’ont rien à manger. La photosynthèse capte le CO2 dans l’air. Or les périodes de photosynthèse varient avec le changement climatique. Cela a une incidence sur la concentration de carbone dans notre atmosphère. Pour étudier ces phénomènes, le CNRS vient de lancer L’Observatoire des Saisons. Un guide interactif sur Internet où chaque citoyen peut rentrer des données sur un sujet choisi : un carré de forêt à coté de chez lui, les arbres fruitiers de son jardin ou encore les insectes du jardin public à deux pas de là. Avec cette grande enquête à l’échelle de la France le CNRS espère collecter des données pour modéliser des systèmes et donc connaître plus précisément l’évolution de la nature et du climat. Si vous voulez apporter votre petite pierre à l’édifice, visitez leur site !
lundi 17 mars 2008
L’association Kokopelli condamnée
Pendant ce temps, en Norvège, on inaugure à grand frais une « Arche de Noé des semences », pour conserver dans le permafrost les graines qui nous servirons dans le futur. Mais lorsque les OGM auront contaminé tous les champs, qui aura les moyens d’aller chercher des graines dans cette arche ? Sûrement pas le jardinier amateur, mais bien quelques multinationales privilégiées.
lundi 3 mars 2008
Skenderaj, berceau de l'indépendance kosovare
jeudi 28 février 2008
Calle Angulo, numero Uno (quatrième épisode)
lundi 25 février 2008
Kosovo : indépendance J-8
vendredi 22 février 2008
En 20 ans, le risque d’avoir un cancer a doublé
Par contre, le risque de mourir d’un cancer a lui considérablement baissé, (24% de risques en moins). Si on résume, on peut dire qu’il y a en France plus de cancers, mais qu’on soigne mieux. Un rapport qui fera encore gronder les « lanceurs d’alertes ». En effet, certaines ONG environnementales, comme l’Alliance pour la Planète, prédisent qu’un homme sur deux et une femme sur trois aura un cancer dans les années qui viennent. Et ces ONG continuent de s’indigner que le risque environnemental ne soit toujours pas suffisamment pris en compte par les pouvoirs publics. En effet, ces derniers privilégient la recherche sur les soins, au lieu de chercher réellement à éliminer les causes du cancer. Le débat reste ouvert entre le "tout prévention" et le "tout médical".
Kosovo : indépendance J-9
mercredi 20 février 2008
Kosovo : indépendance J-10
lundi 18 février 2008
Des insectes développent des résistances aux insecticides OGM
mercredi 13 février 2008
Faire de la production intégrée au lieu d'utiliser des intrants
Une mesure concrète, dans la droite ligne du tournant pris fin 2005 par l’Inra dans son rapport rendu aux ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie qui faisait déjà l’éloge de la production intégrée. Les conclusions du rapport de 2005 ne sont donc pas restées des paroles en l’air. C’est une vraie bonne nouvelle car l’Inra semble jouer de plus en plus son rôle de conseiller agronomique et de moins en moins celui de marionnette des syndicats agricoles et des lobbys de l’agro-industrie qu’elle avait l’air de jouer jusqu’à présent.
lundi 11 février 2008
On arrête le labour!
En effet, le labour met sens dessus dessous les microbactéries qui fabriquent l’humus. Cette pratique désorganisent les chaînes biologiques. Cette désorganisation entrainait une forte érosion des sols. Toute la bonne terre partait avec les eaux de pluie dans les cours d’eau limitrophes. Le labour était surtout néfaste aux vers de terre, qui contribuent à l’aération des sols. Avec la pratique du non labour, les agriculteurs voient augmenter la biomasse microbiennede 327 % et la biomasse lombricienne de 575%.
Seul inconvénient du non labour des cultures : un développement des mauvaises herbes. Là où certains décident de forcer sur les herbicides, d’autres agriculteurs reviennent à des pratiques de désherbages mécaniques, comme Philippe Desbrosses, à la ferme de Sainte Marthe. Comme le fait remarquer un agriculteur du Tarn, avec le non labour : « Le sol redevient le pilier de l’agriculture »
vendredi 8 février 2008
Traité de Lisbonne : mer peu agitée
mardi 5 février 2008
OGM : Avoir le sens de la formule
Cette « traduction » faite par un lecteur de Libé dans les commentaires du journal en ligne, est celle du projet de loi sur les OGM présenté en première lecture au Sénat ce mardi.
En effet, depuis le lointain Grenelle, en octobre 2007, les associations de protection de l’environnement avaient été ravies de découvrir le texte : « «Libre choix de produire et de consommer sans OGM» qui devait être l’article 1 de la loi sur les OGM.
Depuis le Grenelle, le président de la république, Nicolas Sarkosy, a appuyé les positions de Michel Barnier, ministre de l’agriculture, plutôt que les propos de Jean Louis Borlo, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, plutôt défavorable aux OGM.
Le texte évoque donc la «liberté de cultiver avec ou sans OGM». Cette nouvelle formule faisait apparaître la possibilité d’une coexistence entre les deux modes de culture, alors que les conclusions du Grenelle ne l’évoquait pas. Pourtant cette formulation continuait de gêner (on le comprend) ceux qui veulent mettre des OGM partout. En effet, la « liberté de produire sans », pouvant conduire à des procès pour contamination. Jean Bizet, Sénateur UMP, et patron du groupe de travail sur les OGM au Sénat a donc déposé un amendement pour que la phrase soit modifiée. Ce nouveau texte serait le suivant «La liberté de cultiver des OGM destinés à l’alimentation ou de ne pas le faire est garantie.». Magie de la formule : aucune loi ne protègera les petits producteurs bio. Comme le fait remarquer le sénateur vert Jacques Muller, rare représentant du camp adverse dans le groupe de travail sur les OGM : « Quand on crée une loi, c’est pour protéger les faibles. Dans ce débat sur les OGM, le texte a dérivé pour arriver à un « droit de polluer ». C’est très grave »
lundi 4 février 2008
Calle Angulo, n° uno (troisième épisode)
L’Alhambra écrase la ville de sa superbe, légèrement retranchée derrière un rideau d’arbres, elle reste prête à tous les sièges, à toutes les avanies, silencieuse et sage, forte de son histoire millénaire et des trésors qu’elle garde en son sein, des conspiratiosn et des amours qu’elle a abrité. Il n’est guère utile de rajouter aux superlatifs quant à cette forteresse parcourue chaque année par des hordes de touristes plus ou moins polis, plus ou moins japonais, qui sont obligés de pointer à heure fixe pour entrer dans les palais Nasrides ou prendre la queue afin de contempler les jardins suspendus de la Generalife où l’eau jaillit de toute part sous la simple mais universelle gravitation. Soyons gré aux souverains d’Espagne d’avoir fait leur ces palais, de les avoir protégés, conservés, menagés plutôt que de les mettre bas. Soyons gré à Charles Quint d’avoir voulu construire un autre palais qui trône complètement incongru et lourdingue, qui roule des épaules sans parvenir à être crédible au milieu de l’espace plutôt que de saccager le leg des arabes.
Mais c’est donc au numéro un de cette rue Angulo, transformée depuis en hôtel, dans cette maison appartenant au chef de la phalange, de ses amis pourtant, que s’était réfugié Federico Garcia Loca, icône de l’Espagne toute entière, adulé mais aussi “rojo”, rouge, suppôt de Moscou, agitateur forcément, c’est ici qu’il s’était réfugié après avoir senti le vent du boulet passer en sa maison, la Huerta Sant Vicenta, distance d’un petit quart d’heure de marche et ceinte alors de vergers, maison toujours ouverte au coeur du parc qui porte le nom du poète mais dont la visite n’apporte rien, ou si peu, quant à la connaissance qu’il est possible d’acquérir sur Federico, sinon par l’écho donné à son œuvre par les artistes contemporains dont les travaux figurent en bonne place au rez de chaussée et à l’étage.
dimanche 3 février 2008
Calle Angulo, n° uno (deuxième épisode)
Ici, avec la rue Elvira, haut lieu des nuits grenadines prend fin la Grenade médiévale, les quartiers Arabe et juif, qui isolent le quartier gitan repoussé en périphérie sur les collines acariâtres qui ceignent la ville en son Est. Tandis qu’au sud et à l’Ouest, la ville moderne, bâtie à l’espagnole, avec force logement collectif, contente ses appétits d’espace en grignotant la plaine place sous la surveillance de la forteresse. Flâner à Grenade en ouvrant les yeux et les oreilles revient à plonger dans l’histoire de l’occident pour aller flirter avec quelques unes de ses aspérités, des ses moments les plus glorieux comme des plus tragiques. Symbolique, le vaste momument situé au terme de la Gran Via Colon, met en scène et en cuivre la grande Isabelle la Catholique, assise sur son trône et sur un coussin de travers, couverte de merde de pigeon, se faisant expliquer par Christophe Colomb l’essence de son projet, de son ambition folle.
Retournement cynique de l’histoire, ou facétie d’urbaniste, le monument est aujourd’hui cerné d’un flot de voitures - enserré dans un de ces ronds points qui vous fait paraître stupide à la moindre incartade - tout comme le voyage de Colomb vers les Indes allaient commencer de cerner la terre entière.
Traîner ses savates dans l’ancien souk, contre lequel la cathédrale colossale vient buter, impose de prendre en considération que Grenade fut, plus de sept siècles durant, sous gouvernance musulmane, liée à Damas l'orientale, que l’art et l’Islam ont laissé des joyaux au cœur même de la hautaine Alhambra. Des églises d’ailleurs, Grenade en compte presque une à chaque coin de rue. À tel point qu’elles semblent former l’ossature même du tissus urbain, la revanche du catholocisme, toujours influent dans le pays, fut telle qu’elle a presque évincée toutes les autres religions depuis lors. La Mosquée a disparu, à sa place, la cathédrale en impose arborant en façade, au dessus d’une de ses portes, une inscription sans équivoque qui rappelle que seul le patronnage de la foi et de la justice a pu permettre l’expulsion des musulmans d’Espagne, en 1492.
(à suivre, si ça vous intéresse)
samedi 2 février 2008
Calle Angulo, n° uno (premier épisode)
(à suivre)
vendredi 1 février 2008
jeudi 31 janvier 2008
La France sommée de rattraper son retard dans le traitement des eaux usées.
mercredi 30 janvier 2008
mardi 29 janvier 2008
vendredi 25 janvier 2008
Sarko : ridicule ou dangereux ?
jeudi 24 janvier 2008
Une jurisprudence dans l'adoption par les couples homosexuels
mardi 22 janvier 2008
mercredi 16 janvier 2008
Les antibiotiques, c’est pas automatique !
Malgré cela, la France reste le deuxième pays le plus grand consommateur d’antibiotiques après la Grèce. Or, la consommation inappropriée d’antibiotiques entraine la formation de résistances bactériennes. Les antibiotiques, rappelons-le, servent à détruire les bactéries, pas les virus. Les infections virales se soignent en quelques jours, naturellement, sans que l’on prenne d’antibiotiques ! Cet hiver 2007-2008, selon les projections du réseau Sentinelles-Inserm, 4 millions de Français devraient attraper la grippe. Alors si vous en faites partie, suivez ce conseil : reposez vous beaucoup, prenez des antalgiques…mais pas d’antibiotiques !
http://www.antibiotiquespasautomatiques.com/