lundi 18 août 2008

Les zones marines « mortes » se répandent dans le monde.

On compte désormais près de 400 zones côtières où la pollution a asphyxié toute vie sous marine dans le monde. D’après une étude américano-suédoise, ces chiffres augmentent de façon exponentielle. Ces zones seraient localisées principalement dans les endroits où vivent une forte densité de population et où sont déversées des grandes quantités de substances nutritives. Notamment les phosphates et des nitrates issus des engrais. Ce phénomène est appelé « l’eutrophisation ». Cet apport d’engrais fait proliférer des algues. Puis des microbes apparaissent, qui se nourrissent de l’oxygène. Les autres plantes, les microorganismes et les poissons meurent ensuite de manque d’oxygène. Petit à petit, les zones côtières où l’eau stagne se transforment en cimetières marins. Ces dernières années, la Mer Baltique, la Mer Noire, le Golf du Mexique, l’Est de la Chine et le Détroit de Kattegat en Norvège, ont été touchés. Les scientifiques pensent que le réchauffement climatique pourrait encore aggraver le phénomène.

mardi 24 juin 2008

ça manque d'images tout ça




Alors voici. Une commande en cours qui dure jusque fin décembre, le suivi d'un chantier de fouilles à Perpignan. 330 tombes à fouiller en quelques semaines, des sépultures protohistoriques, VIII-VIe siècle avant notre ère mais aussi du IIIe et IV siècle après J.C. Le tout sous une chaleur infernale.

lundi 16 juin 2008

Tu ne joueras point

Certaines clauses d'un règlement de copropriété sont réputées "non écrites", car contraires à la loi. Idéal pour effacer d'un coup de baguette les velléités autocratiques de voisins acariâtres ! Mais s'il est interdit d'interdire les fleurs aux balcons, la possession de chiens, ou de chats, il n'en est pas de même concernant les enfants. Cela ne semble gêner personne qu'ils puissent faire l'objet d'une clause, belle et bien écrite, celle là, et si courante à l'ombre de nos cours parisiennes : "dans les parties communes, tu ne joueras point". Un couperet pour les parents qui oseraient laisser leur rejeton s'initier à la trottinette, voire au vélo, dans le seul espace libre de tout engin motorisé du quartier. "Ils n'ont qu'à aller au parc !", rétorquent les retraités, et vieilles filles en tout genre. Entre le parc de Belleville, avec ses pentes à 15% et celui des Buttes Chaumont où les deux roues sont interdits, merci du conseil. A peine le temps de dessiner trois fleurs de craie sur le bitume, d'admirer la danse des bulles de savon, et les gardiens de la règle écrite vous font dégager à coup de "Remontez chez vous avec vos mioches, et qu'on ne les entende surtout pas rire, courir, chanter." De quoi nous mettre en résistance. Mais l'instant magique est ruiné. La plus belle bulle vient de vous éclater dans les yeux. Plus qu'une envie, c'est de rentrer.

vendredi 23 mai 2008

Les médecins, des prestataires de service?

Les professionnels de la santé doivent désormais informer leurs patients de leurs dépassements d’honoraires pour tout acte de soin. L'outil principal : le devis à faire signer avec "bon pour accord". Le professionnel ne respectant pas la règle sera soumis à des sanctions financières d'un montant égal au dépassement.

Cette démarche mise en place par Roselyne Bachelot vise d'un côté à protéger le porte-monnaie des patients et d’un autre, à sauvegarder les deniers de la Sécurité Sociale.

Mais cela a aussi ses côtés pervers : banalisation des soins comme simple acte marchand et création d’un système à double vitesse.

Résultat : il y aura ceux qui pourront se permettre de se payer les services d'un professionnel de la santé ... et les autres qui devront se contenter d'aller consulter ceux du secteur 1 (conventionnés par la Sécurité Sociale assurant un non dépassement des honoraires), mais dont l'accès est encombré et ne préfigure en rien la qualité.

Dirigeons-nous vers un système de soin à l'anglo-saxonne où l'économie prévaut sur la santé? Un praticien pourra-t-il refuser de soigner dans le cas d’un refus de signature de devis ? Paperasses versus soins. Ethique versus économie.

Il ne restera donc aux malades qu’une solution : souffrir en silence… dans l’attente d’un devis.

lundi 19 mai 2008

Les vrais enjeux des énergies renouvelables

Les énergies renouvelables sont non polluantes certes, mais leur principal intérêt est ailleurs. Elles peuvent rééquilibrer la donne énergétique mondiale. 
Il ne faut pas rêver, les énergies renouvelables ne résoudront pas tout. Elles ne seront jamais suffisantes pour assurer notre quotidien. Moteurs hybrides, ampoules basse consommation, chauffage à meilleur rendement, lessives à froid… nous disposons aujourd'hui en Europe des technologies qui permettraient d'économiser jusqu'à 30% d'énergie. Ajoutons à cela une production locale de 30% d'énergies renouvelables, il ne resterait que 40% d'énergies conventionnelles à acheter pour assurer notre consommation actuelle. S'affranchir en partie des hydrocarbures, ne plus dépendre totalement des ressources étrangères n'est plus un rêve mais une nécessité. Imaginez une nation qui réduise de plus de la moitié ses factures payées à d'autres pays. Plus autonome, elle deviendrait enfin adulte. Elle pourrait imaginer son propre système vertueux sans se définir systématiquement par rapport aux autres nations. Elle pourrait investir cet argent dans des domaines d'avenir comme l'éducation et la recherche. Cette prise d'indépendance et cet impératif de consommer mieux pourront, s'ils sont décidés politiquement, offrir aux Européens un réel avenir.

mercredi 14 mai 2008

Médicaments low-cost de Leclerc

Après les bas prix revendiqués par Leclerc pour sauver notre pouvoir d'achat, voilà que la chaine de distribution prend un malin plaisir à se prendre pour une pharmacie. La promesse : la vente de médicaments non remboursables par la sécurité sociale dans ses magasins.
La cour d'appel de Colmar a donné raison à Leclerc en rejetant la demande de deux syndicats de pharmaciens et du regroupement Univers pharmacie de cesser sa campagne d’affichage.
Va-t-on vers une banalisation de l'achat de médicaments en supermarché? Quel est le contrôle qui encadre cet achat? Cette politique sert-elle réellement le consommateur ou favorise-telle l'industrie pharmaceutique?
La question fait débat surtout autour de la santé où le corps médical ne voit pas non plus d'un très bon œil l'encouragement de cette automédication en libre service.

vendredi 2 mai 2008

Trois nouveaux OGM présentés à Bruxelles


Le 7 mai, à la Commission européenne votera la mise sur le marché de trois nouvelles PGM (Plantes génétiquement modifiées) deux maïs et une pomme de terre.

Les maïs sont résistants aux pesticides et la pomme de terre contient un antibiotique. Les ONG de protection de l’environnement, tentent un lobbying contre le vote favorable envers ces cultures et appellent les citoyens à signer une pétition via leurs sites internet. Les ONG accusent ces OGM de ne pas avoir été assez évalué. Pour elles, le processus d’évaluation en Europe ne garantit en rien la protection de l’environnement et de la santé humaine car les études menées par L’Afssa, (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) se basent sur les données transmises par les fabricants d’OGM et pas sur une expertise indépendante.

Après le vote, les députés débattront plus généralement de l’avenir des OGM en Europe .